Podcast Un aperçu des avantages du multinuage
Par Insight Editor / 28 Oct 2022
Par Insight Editor / 28 Oct 2022
L’époque où les entreprises dépensaient des centaines de millions de dollars pour des infrastructures de centre de données qui ne se valorisent pas rapidement est révolue, selon Jeffrey Denberg, vice-président des ventes et des opérations d’entreprise chez Dell Technologies Canada. Sa solution, parler à John Dathan VPP et directeur général d’Insight Canada dans ce Tech Talk. Ne vous contentez pas de passer au nuage, adoptez une approche multinuage ouverte qui place la périphérie au cœur des autres variations de nuage.
Pour découvrir l’épisode de cette semaine, écoutez-le sur le lecteur ci-dessus, regardez-le ci-dessous ou lisez la transcription complète un peu plus bas. Vous pouvez également vous abonner au Tech Talk d’Insight sur iTunes, Spotify, Stitcher et Google Play.
Transcription du balado en français
avec Jeffrey Denberg, Dell Technologies Canada
[JOHN]
Bonjour et bienvenue au TechTalk d’Insight, l’émission où nous invitons nos partenaires à parler à nos clients des tendances qu’ils observent dans le domaine de la technologie. Aujourd’hui, je suis très heureux d’avoir Jeffrey Denberg avec nous. Jeffrey est le vice-président des ventes aux entreprises à Dell Technologies Canada. Bienvenue Jeffrey.
[JEFFREY]
Bonjour John, merci beaucoup de me recevoir. J’apprécie vraiment le temps que vous m’accordez.
[JOHN]
C’est bon de vous revoir. Il se passe tellement de choses dans notre industrie ces jours-ci, que je veux plonger tout de suite dans le vif du sujet. Nous avons environ 10 minutes et ça va assez vite. Vous savez, tout ce que nous entendons ces jours-ci c’est nuage, nuage, nuage et encore nuage, et nous avons vu cela s’accélérer à travers la pandémie, et pour diverses raisons, mais je pense qu’il est vraiment important aujourd’hui de parler de l’importance du nuage hybride à nos clients. Donc à un certain niveau, de nous partager votre opinion, ou l’opinion de Dell sur l’importance du nuage hybride.
[JEFFREY]
Absolument, absolument. Et hybride est vraiment, ce que, je dirais, vous savez, multinuage, non? Hybride, je pense, implique deux, et multinuage implique plusieurs. Et je pense que c’est de ça qu’on va parler, c’est qu’il y a plusieurs sortes d’extension du nuage et nous allons en parler.
Tout d’abord, merci beaucoup de me recevoir. J’apprécie vraiment votre soutien et celui de l’équipe d’Insight auprès de Dell en général. Donc, merci beaucoup pour ça. Probablement que le meilleur endroit pour commencer est de mettre en place la scène avec le marché et les défis, non? Donc, vous savez, tout le monde sait que les données augmentent et deviennent plus distribuées, surtout maintenant que les organisations commencent à regarder la puissance de la périphérie, non? Les données en périphérie connaissent une croissance exponentielle. Je veux dire, que nous assistons à une croissance d’environ 23 % composée sur les cinq prochaines années dans les données créées et utilisées en périphérie. Et quand vous pensez à la puissance de cela, toutes ces données ont tendance à se transformer en nouvelles charges de travail et alimentent de nouvelles applications.
Et ce pouvoir est immense pour les organisations qui tentent de les essayer et de les adopter.
[JOHN]
Faisons une pause une seconde, juste pour être sûr que tout le monde comprend bien, parce que je pense que les gens ont des opinions différentes. Quand vous parlez de la périphérie, que voulez-vous dire exactement par là?
[JEFFREY]
Tout ce qui est en dehors des données centrales. Donc ça peut être un endroit éloigné, ça pourrait être un magasin de détail, ça pourrait être le sommet d’un bâtiment quelque part. Ça pourrait être un lampadaire, n’est-ce pas? Cela pourrait être votre ordinateur portable, votre ordinateur portable 5 G. Ce sont tous des appareils de périphérie, car ils sont en périphérie du réseau en dehors des centres de données de votre entreprise.
[JOHN]
J’ai compris. Donc le concept ici est que nous devons faire un certain niveau de calcul et de compilation en périphérie parce qu’on ne peut pas physiquement tout ramener au centre de données.
[JEFFREY]
Absolument. Et quand vous pensez à la puissance de la périphérie. Alors regardez, vous savez, un hôpital, par exemple, qui doit faire des requêtes en temps réel et avoir des applications au chevet du patient, ou même plus loin, vous savez. Un des exemples que j’adore, c’est celui d’une voiture autoconductrice, une Tesla, par exemple, car vous savez, ce moteur-là doit obtenir des données rapidement par exemple, d’un panneau routier, d’un périphérique réseau, que ce soit, une indication de quelque chose qui va se passer sur la route. Vous ne voulez pas que cette latence se produise entre le chemin allant de cette voiture jusqu’à un grand centre de données quelque part, vous voulez que l’information arrive rapidement au point d’impact, si vous me permettez l’expression, je ne devrais pas parler d’impact avec une voiture, mais par je n’ai pas de meilleur terme. Donc, vous savez, combler ce fossé dans les données et avoir la puissance en périphérie près de l’endroit où vous en avez besoin, encore une fois, ce point d’impact est vraiment, vraiment important.
[JOHN]
Ok, compris. Donc. Allez-y.
[JEFFREY]
Donc j’allais dire, si vous regardez la périphérie et la puissance, ce n’est pas seulement, vous savez, comment nous pouvons aider les clients à faire fonctionner la périphérie, vous savez, dans le nuage ou en utilisant un élément infonuagique. Mais plus de 50 % des nouvelles infrastructures de TI qui sont achetées vont être déployées en périphérie. Et cela souligne vraiment la quantité de données et les opportunités autour de ces données. C’est un vrai désordre. Je veux dire, cela change la donne pour beaucoup d’organisations, en rapprochant les données des gens, et la capacité de donner du sens et de presque monétiser ces données, encore une fois, à ce point d’impact, vraiment, vraiment important.
[JOHN]
Oui. Ce que vous me démontrez vraiment c’est, et je l’entends depuis des années, que la périphérie, beaucoup le croient, sera le plus grand nuage. Et vous soutenez vraiment cela, n’est-ce pas? Parce que si c’est là que se trouve le gros des données, c’est là que se trouve le levier.
[JEFFREY]
Absolument, absolument. Vous savez, la majorité des entreprises auxquelles vous et moi parlons aujourd’hui sont déjà dans une certaine instance de multinuage, non? Elles ont des charges de travail qui sont dans l’un des hyperscaleurs, ils ont peut-être un nuage privé sur place, peut-être qu’ils utilisent un fournisseur de colocation pour être adjacent au nuage. Ils sont donc déjà hybrides ou multinuages, non? Mais ce que nous voyons vraiment, c’est qu’il y a un changement financier dans l’industrie aussi. Ceci dicte vraiment ce plus grand virage vers le nuage, à la fois du point de vue économique, d’accord? Comment ils veulent payer pour ça, CapEx contre OpEx, ou OpEx contre CapEx. Et puis comment ils veulent gérer la capacité, n’est-ce pas? Je pense que l’époque est révolue où les organisations allaient
et dépensaient, des centaines de millions de dollars dans une infrastructure qui restait dans leur centre de données et ne donnait pas un retour sur investissement rapide en raison du fait que, vous savez, vous avez un sentiment de surdimensionnement, non? Pourquoi les gens ne peuvent-ils pas simplement acheter la technologie dont ils ont besoin? Pourquoi n’ont-ils pas la possibilité de l’augmenter quand les besoins de l’entreprise le demandent? Pourquoi ne peuvent-ils pas la réduire quand les besoins de l’entreprise le demandent? Ce sont toutes des raisons pour lesquelles cela ne peut pas être l’un plutôt que l’autre. Et tout le monde doit vraiment avoir une vue d’ensemble de la façon dont le multinuage fonctionne, en prenant en compte tous les différents paramètres dont nous parlons aujourd’hui.
[JOHN]
L’autre élément que je considère est, vous savez, nous parlons de la guerre des talents, ou la pénurie de compétences qui existe. Et l’une des choses qui font en sorte que les gens optent pour l’infrastructure multilocataire du nuage, c’est qu’elle permet aux gens de ne pas avoir à se soucier des personnes qui les font fonctionner, n’est-ce pas? Le peu de ressources informatiques dont ils disposent peut se concentrer sur des choses qui font avancer les choses pour l’entreprise, et pas nécessairement sur l’exploitation de l’infrastructure.
[JEFFREY]
Absolument, absolument. Vous voulez dire que le manque de compétences auquel nous sommes confrontés en ce moment a un impact énorme sur ça. Et si vous regardez ce que nous faisons avec quelque chose comme Dell APEX, dont je vais parler dans une minute, c’est vraiment, d’alléger la gestion quotidienne de l’infrastructure, n’est-ce pas? Fournir des opérations en tant que service, et libérer ces ressources qui sont concentrées sur le cycle de vie des technologies et fournir plus de cohérence et d’expérience à travers tous les nuages de sorte que l’expérience que vous avez avec ça, un AWS ou un GCP ou un Azure, soit le reflet de l’expérience que vous avez avec vos applications et votre infrastructure qui se trouve sur place. Pourquoi y aurait-il des vues différentes? Une vue, un panneau de contrôle, une seule possibilité de regarder vos ressources, de regarder votre infrastructure et vos applications et charges de travail où qu’elles se trouvent, et donner cette opération plus facile à votre équipe pour qu’elle puisse se concentrer sur la gestion de l’entreprise au lieu de gérer des piles d’infrastructure.
[JOHN]
Oui, vous savez, c’est intéressant Jeffrey, c’est la raison même pour laquelle nous voyons une telle croissance explosive dans notre activité de gestion de services.
[JEFFREY]
Absolument.
[JOHN]
Un des éléments à considérer est que si vous attirez les talents qui vont construire l’environnement, il est peu probable qu’ils soient le genre de personnes qui voudront le faire fonctionner le deuxième jour. Donc, les gens se tournent vers des intégrateurs de solutions comme Insight pour que nous puissions avoir les compétences pour administrer ses tâches ponctuelles, et ensuite fournir les compétences opérationnelles aussi. Et comme vous venez de le dire, leur personnel pourra ainsi se concentrer sur les choses qui font vraiment bouger les choses pour leur entreprise.
[JEFFREY]
Absolument. Et, encore une fois, cela donne cette cohérence de l’expérience dans les opérations pour qu’au fur et à mesure où les demandes des entreprises changent, n’est-ce pas? Et quand l’équipe technologique d’une organisation doit pivoter, il devient beaucoup plus facile de le faire, non? Et regardez, ni le sur-place, ni le nuage ne sont parfaits, n’est-ce pas? Vous savez, dans le nuage public vous avez beaucoup de points douloureux, comme, par exemple, la sécurité et les contrôles, le manque de sécurité autour des données et le manque de contrôle pour administrer ou opérer, qui est vraiment la raison numéro un pour laquelle les gens auront tendance à ramener les charges de travail et à les rapatrier. Le deuxième problème que nous voyons est autour de la latence et de la performance. Je veux dire, ce que le pivot vers le travail à domicile et le travail à distance partout a vraiment mis en évidence, c’est que le réseau est vraiment important. Vous ne pouvez pas, en quelque sorte, diminuer l’importance de la latence et les performances globales que votre réseau doit avoir. Et c’est la deuxième raison de rapatriement que les gens veulent ramener. Parce que s’ils ont une mauvaise expérience dans le nuage au niveau de la latence et des performances, ils vont vouloir la ramener pour avoir plus de contrôle. Les coûts sont aussi un gros problème. Vous savez, les coûts sont relativement imprévisibles jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Et je veux dire, l’une des conversations les plus fréquentes que j’ai avec les clients est au sujet du petit choc économique qu’ils reçoivent avec la première facture de nuage. C’est très difficile à prévoir, et donc, très difficile de budgétiser les coûts qui sont dans le nuage. Et puis, enfin je dirais, une des raisons qui, vous savez, ou l’un des points douloureux autour du nuage public qui est important, c’est tout le concept de gravité des données, n’est-ce pas? Vous avez des données qui attirent des applications et qui attirent l’infrastructure, mais ces applications héritées sont lentes à migrer vers le nuage. Et beaucoup de ces applications héritées sont les joyaux de la couronne de la majorité des organisations avec lesquelles nous travaillons. Cela peut donc être relativement lourd. Et si je regarde, le parallèle avec ce qui se passe dans le sur-site traditionnel, vous avez des problèmes comme le surprovisionnement, et John, vous et moi avons parlé de la chaîne d’approvisionnement depuis très, très longtemps. Vous savez, seulement 30 % de la capacité d’achat est réellement utilisée dans la première année, et c’est du capital gaspillé. En rapport avec cela, il y a ce long délai pour obtenir de la valeur. Entre le moment où je reçois une commande et le moment où le matériel arrive sur le quai. Et en ce moment, il s’agit d’un des problèmes les plus fréquents avec nos clients autour de la chaîne d’approvisionnement. Je dirais que Dell, grâce à sa chaîne d’approvisionnement sécurisée, a fait un excellent travail non seulement en aidant les clients, je pense à réduire ce temps, mais aussi à leur donner une visibilité en ayant des informations raisonnables et fiables sur la date d’arrivée du matériel. Mais c’est un problème qui touche toute l’industrie, et ça, encore une fois, pousse les gens vers le nuage. Et puis je suppose que la troisième chose, juste en termes de problème traditionnel des systèmes sur site serait la rigidité financière, non? Les modèles d’achat traditionnels ont tendance à piéger les ressources financières et ne donnent pas beaucoup de flexibilité. Il n’y a donc pas vraiment de modèle parfait l’un par rapport à l’autre. Il n’y a pas de panacées, c’est pourquoi le multinuage par conception fait du sens pour la majorité des clients avec lesquels nous travaillons.
[JOHN]
Oui. Je pense que, si je devais résumer tout ce que vous décrivez, tant de gens parlent d’une stratégie « de nuage en premier » ou des choses comme ça. Les sujets sur lesquels je mets les gens au défi et ce que vous décrivez c’est la politique du « gros bon sens » non? C’est vraiment regarder ça, car certaines ont du sens sur site, d’autres dans le nuage. Vous avez mentionné la contiguïté du nuage, c’en est une autre où vous pouvez avoir du stockage sur site, mais l’informatique dans le nuage, et il y a tellement de modèles qui existent, et je sais que nous n’avons pas beaucoup de temps, mais peut être pourrions-nous parler un peu plus de l’APEX parce que vous réglez beaucoup de ces problèmes.
[JEFFREY]
En effet, nous le faisons vraiment. Je veux dire que APEX est la fondation pour donner cette expérience de type nuage partout, non? Donc, nous le faisons vraiment de deux façons. L’une est par le sol-nuage, et la suivante est par le nuage-sol. Donc ce que fait le sol-nuage, c’est que nous prenons les logiciels Dell et on laisse les clients l’exécuter dans le nuage public. Donc par exemple, en ce moment, vous savez, nous protégeons environ 10 exaoctets de données dans le nuage public grâce à nos solutions de cyber-récupération et de protection des données. Donc les clients peuvent en fait acheter notre technologie par le biais des places de marché des hyperscaleurs, l’exécuter dans le nuage, obtenir cette expérience cohérente, mais aussi cela les aide à réduire l’engagement qu’ils ont pris avec leur fournisseur de nuage. Nous faisons aussi cela autour du bloc de fichiers à travers le projet Alpine, nous faisons du stockage en bloc défini par logiciel à travers notre solution PowerFlex. Nous avons donc beaucoup de possibilités pour les clients, d’avoir cette expérience cohérente en exécutant ce qu’ils exécuteraient normalement dans leur centre de données dans le nuage. Ensuite, il y a le nuage-sol, où les clients peuvent exécuter le système d’exploitation hyperscaleurs sur site sur du matériel Dell de confiance. Et nous proposons des piles DevOps autour de cela, où nous vous permettons de construire une fois et de l’exécuter partout. Vous savez, évidemment que VMware joue un grand rôle pour nous. Mais nous sommes aussi de grands partenaires et nous offrons, OpenShift, Azure Arc, Google Anthos, Amazon EKS, qui permettent vraiment aux clients d’avoir tout ce complément d’outils pour être capable de fonctionner directement d’un système d’exploitation dans le nuage jusqu’au sol, n’est-ce pas? Et puis bien sûr, à travers notre écosystème, il y a quelque chose dont nous parlions qui est le fait d’être adjacent au nuage. Donc par exemple, nous travaillons avec Equinix pour soutenir les clients qui veulent gérer leurs données à côté du nuage public, d’accord? Nous travaillons avec Snowflake sur une plateforme SaaS basée sur les données qui permet aux clients d’avoir le meilleur des deux mondes. APEX est vraiment là pour fournir, d’un point de vue économique, une expérience complète du nuage avec, vous savez, un approvisionnement rapide, la capacité d’augmenter, de réduire rapidement, et bien sûr de payer au fur et à mesure. Tout cela est géré par une console en libre-service. Et le but pour APEX est tout ce dont nous parlons, non? C’est de décharger cette gestion quotidienne de l’infrastructure, d’évoluer vers un modèle de service entièrement externalisé, et ensuite de libérer des ressources pour qu’ils puissent se concentrer sur d’autres choses.
[JOHN]
Oui.
Eh bien, Jeffrey, vous êtes une mine de connaissances. Je peux voir toute la valeur que vous apportez à vos entreprises clientes. Nous avons dépassé le temps imparti, donc nous allons devoir nous quitter. Merci à tous d’être restés avec nous. J’espère que ces informations vous ont été utiles. Mais merci pour votre partenariat, et merci de votre présence aujourd’hui, et nous vous verrons la prochaine fois pour un nouveau TechTalk d’Insight.
[JEFFREY]
Super, merci beaucoup. Passez une excellente journée.