Démystifier l’intérêt des points de terminaison
Maintenant, ne vous méprenez pas, je crois fermement que les ordinateurs sont utiles, surtout dans les situations où la latence est très faible ou lorsqu’il n’y a pas de connexion du tout. Mais, il faut aussi expliquer que c’est une solution viable. Les faits sont plus éloquents que les mots. Par exemple, en réunion il est difficile de convaincre les clients ou les partenaires de la qualité de cette solution alternative, quand ils me demandent si je travaille sur mon téléphone au lieu d’un ordinateur.
Je suis fier d’avouer que oui. En fait, « aveu » n’est pas tout à fait le mot juste, je dirais plutôt d’« expliquer » la raison pour laquelle cette configuration fonctionne pour moi. Plus tôt cette année, lors d’un séjour au Centre de breffage des cadres (EBC) de Microsoft, j’ai eu l’occasion de discuter avec des clients qui fournissent des points de terminaison dans divers pays du globe. Ils m’ont raconté les difficultés qu’ils rencontrent pour gérer l’approvisionnement, les partenariats fluctuants, les compétences techniques, les exigences linguistiques, les règlements d’importation et d’exportation et les lois et coutumes. Et tout cela, c’est seulement pour que tout fonctionne correctement.
Il y a beaucoup de forfaits téléphoniques dans ces pays. Et vous savez quoi? Les clients reçoivent des téléphones gratuits avec leurs abonnements et ces téléphones sont capables de faire fonctionner des systèmes d’accès et de se connecter à des écrans. Ils peuvent aussi se connecter à des claviers. La question se pose donc : « Quel est l’intérêt d’envoyer des points de terminaison? »
Autres questions : Que se passe-t-il lorsque ces appareils cessent de fonctionner? Est-ce que cela représente un risque pour les données ou la sécurité? Est-ce que cela augmente les risques? Et, si oui, que pouvons-nous faire pour les atténuer tout en rendant les choses plus simples pour nous?
Nous avons un téléphone inclus dans le forfait téléphonique standard. Il y a une protection des données intégrée, car rien ne s’exécute dessus, et s’il n’y a pas de données, il n’y a rien à pirater. Vous avez un contrôle total. Vous n’avez pas besoin de personnel informatique sur place, car il n’y a rien à réparer. Si le téléphone brise, il suffit de le remplacer. En tant que fournisseur, vous n’avez pas besoin d’envoyer quoi que ce soit, car il c’est une formule « apporter votre appareil » ou « BYOD pour Bring Your Own Device ». Cela simplifie beaucoup de choses.
DaaS : Appareil ou bureau en tant que service ?
Quand on parle de « DaaS » comme une solution pour le travail hybride, les gens pensent généralement à appareil en tant que service. Mais « bureau » est une option tout aussi valable. Insight offre ces deux types de solutions. En fait, « appareil » peut faire référence aussi bien à un point de terminaison physique ou virtualisé. Il peut aussi être totalement virtuel avec un point de terminaison qui appartient au client (un BYOD), comme mon téléphone dans l’exemple ci-dessus.
Je me connecte et j’utilise notre environnement Insight depuis mon dispositif personnel. C’est un arrangement où j’ai accès à ce dont j’ai besoin pour travailler et où mon employeur n’a pas à gérer mon appareil. C’est une option gagnant-gagnant.
Maintenant, il n’y a pas de problème avec le DaaS lorsque le « D » signifie « Appareil », à condition de vérifier cette hypothèse régulièrement. C’est sans doute pour cela que le cyberlundi est devenu un « jour férié », car il permettait aux gens d’aller au bureau et de faire des achats en ligne quand il n’était pas répandu d’avoir une connexion Internet à la maison. Ainsi, avoir des appareils fournir par l’employeur était une norme. Aujourd’hui, il est rare de ne pas avoir de téléphone intelligent. Ce qui compte, ce n’est plus tellement l’appareil, mais l’expérience de bureau, pourvu qu’elle soit sécurisée.