By  Hank Neveu / 25 May 2024
À la place, je travaille sur mon téléphone avec Microsoft Azure Virtual Desktop et Windows 365 Cloud PC. J’utilise le système d’exploitation ainsi que le bureau et les applications qui sont diffusés à partir d’Insight. Tout bien considéré, la transition s’est bien passée.
Tout a commencé par un incident anodin. J’ai eu un problème avec mon portable et je n’arrivais pas à le réparer. Pour couronner le tout, j’étais en vacances en Californie avec ma famille. Quelqu’un m’a contacté en urgence, comme c’est souvent le cas lorsque vous prenez deux semaines de congé. Cette personne avait besoin que je me connecte et que je fasse une ou deux choses.
J’avais mon portable avec moi, mais quelque chose s’est « brisé » à l’intérieur. Je me suis demandé : « Est-ce que je vais devoir aller acheter un nouveau portable et le retourner cet après-midi? Vais-je devoir utiliser un centre d’affaires hôtelier en lequel je n’ai pas confiance? »
En fin de compte, j’ai opté pour la solution qui me semblait la plus logique. J’ai branché mon téléphone sur le téléviseur avec un concentrateur USB à 50 $. Je n’avais pas de clavier, mais j’ai utilisé celui de mon téléphone. J’ai passé un coup de fil et j’ai travaillé sur quelques documents. Ce n’était pas l’idéal, mais ça a marché.
Je ne regrette pas mon choix. J’avais déjà un clavier et une souris que je pouvais utiliser chez moi. Et je me suis dit que quand je voyagerais à nouveau, je n’allais pas trimballer tout un sac de matériel avec moi. J’utilise aussi cette configuration à la maison, puisque j’ai rendu mon portable à notre équipe informatique.
Maintenant, ne vous méprenez pas, je crois fermement que les ordinateurs sont utiles, surtout dans les situations où la latence est très faible ou lorsqu’il n’y a pas de connexion du tout. Mais, il faut aussi expliquer que c’est une solution viable. Les faits sont plus éloquents que les mots. Par exemple, en réunion il est difficile de convaincre les clients ou les partenaires de la qualité de cette solution alternative, quand ils me demandent si je travaille sur mon téléphone au lieu d’un ordinateur.
Je suis fier d’avouer que oui. En fait, « aveu » n’est pas tout à fait le mot juste, je dirais plutôt d’« expliquer » la raison pour laquelle cette configuration fonctionne pour moi. Plus tôt cette année, lors d’un séjour au Centre de breffage des cadres (EBC) de Microsoft, j’ai eu l’occasion de discuter avec des clients qui fournissent des points de terminaison dans divers pays du globe. Ils m’ont raconté les difficultés qu’ils rencontrent pour gérer l’approvisionnement, les partenariats fluctuants, les compétences techniques, les exigences linguistiques, les règlements d’importation et d’exportation et les lois et coutumes. Et tout cela, c’est seulement pour que tout fonctionne correctement.
Il y a beaucoup de forfaits téléphoniques dans ces pays. Et vous savez quoi? Les clients reçoivent des téléphones gratuits avec leurs abonnements et ces téléphones sont capables de faire fonctionner des systèmes d’accès et de se connecter à des écrans. Ils peuvent aussi se connecter à des claviers. La question se pose donc : « Quel est l’intérêt d’envoyer des points de terminaison? »
Autres questions : Que se passe-t-il lorsque ces appareils cessent de fonctionner? Est-ce que cela représente un risque pour les données ou la sécurité? Est-ce que cela augmente les risques? Et, si oui, que pouvons-nous faire pour les atténuer tout en rendant les choses plus simples pour nous?
Nous avons un téléphone inclus dans le forfait téléphonique standard. Il y a une protection des données intégrée, car rien ne s’exécute dessus, et s’il n’y a pas de données, il n’y a rien à pirater. Vous avez un contrôle total. Vous n’avez pas besoin de personnel informatique sur place, car il n’y a rien à réparer. Si le téléphone brise, il suffit de le remplacer. En tant que fournisseur, vous n’avez pas besoin d’envoyer quoi que ce soit, car il c’est une formule « apporter votre appareil » ou « BYOD pour Bring Your Own Device ». Cela simplifie beaucoup de choses.
Quand on parle de « DaaS » comme une solution pour le travail hybride, les gens pensent généralement à appareil en tant que service. Mais « bureau » est une option tout aussi valable. Insight offre ces deux types de solutions. En fait, « appareil » peut faire référence aussi bien à un point de terminaison physique ou virtualisé. Il peut aussi être totalement virtuel avec un point de terminaison qui appartient au client (un BYOD), comme mon téléphone dans l’exemple ci-dessus.
Je me connecte et j’utilise notre environnement Insight depuis mon dispositif personnel. C’est un arrangement où j’ai accès à ce dont j’ai besoin pour travailler et où mon employeur n’a pas à gérer mon appareil. C’est une option gagnant-gagnant.
Maintenant, il n’y a pas de problème avec le DaaS lorsque le « D » signifie « Appareil », à condition de vérifier cette hypothèse régulièrement. C’est sans doute pour cela que le cyberlundi est devenu un « jour férié », car il permettait aux gens d’aller au bureau et de faire des achats en ligne quand il n’était pas répandu d’avoir une connexion Internet à la maison. Ainsi, avoir des appareils fournir par l’employeur était une norme. Aujourd’hui, il est rare de ne pas avoir de téléphone intelligent. Ce qui compte, ce n’est plus tellement l’appareil, mais l’expérience de bureau, pourvu qu’elle soit sécurisée.
Personnellement, j’utilise une application qui ne fonctionne que sur les PC, mais je la fais tourner sur un appareil qui n’a même pas de processeur x86. Tout appareil compatible Web peut accéder à mon bureau ou simplement à mon application ou aux deux. C’est comme ça que fonctionne Insight aujourd’hui.
Les organisations doivent se demander si elles veulent vraiment enseigner aux travailleurs comment utiliser un appareil qu’elles n’ont jamais vu auparavant. Cela dépend de ce qui rend les employés plus productifs. Quelle est la meilleure option pour les employeurs? Quatre fois sur cinq, la réponse sera : « Est-ce que je peux le faire en utilisant le nuage? » La première raison invoquée n’est souvent pas le coût. Il s’agit de se libérer des tâches non indispensables.
Quand une organisation offre un produit ou un service essentiel, elle doit aussi fournir tout ce qui est nécessaire pour le produit/service, même si cela n’a pas de lien direct avec son activité. Un exemple est la mise à jour du micrologiciel d’un contrôleur pendant le week-end. Ce sont des tâches dont les entreprises veulent se libérer, car elles ne correspondent pas au cœur de leur entreprise ou aux activités de leurs clients.
Ceux qui optent pour une solution sur place l’ont déjà fait ou le font actuellement. Ils peuvent avoir des contraintes de sécurité des données, de souveraineté ou de résilience. Il faut bien savoir ce qui est nécessaire.
Il ne faut pas changer de mode de fonctionnement par simple effet de mode, mais plutôt réfléchir à la façon d’alléger et d’optimiser ses ressources. Cela devrait être l’objectif principal. Cependant, si un choix offre un avantage financier ou opérationnel évident, il ne faut pas hésiter.
Quand une organisation a déjà adopté une approche entièrement basée sur le nuage, elle a souvent une mentalité de: « Je ne veux pas dépendre de la chaîne d’approvisionnement. » Ce qui en réalité veut dire : « Je ne veux pas m’occuper du matériel. » Elle préfère simplement confier cette activité à un tiers et se concentrer sur ses activités. Ainsi, un tiers gère cela pour elle, et l’organisation se concentre sur le bureau lui-même.
De retour à mon téléphone, j’utilise la suite Office. C’est sur Windows. C’est ce qu’Insight gère. Je ne dis pas que le sur-place a des règles rigides et immuables, mais vous gérez généralement plus de choses. Il existe aussi différents modèles financiers. Je peux acheter. Je peux payer des licences. Je peux louer. Je peux avoir un modèle de plateforme. Dans le nuage, il est très rare que vous ayez à vous soucier de la propriété, de la version de la plateforme matérielle et de la gestion des correctifs, etc.
Mais vous avez aussi la possibilité d’opter pour un et de vous immerger dans l’autre. Vous pouvez d’abord profiter du nuage, puis l’intégrer facilement à une expérience sur site. Donc, je ne dirais pas que cela dépend du coût, mais de la capacité. Et, surtout de nos jours, de l’agilité et de l’adaptabilité.
Nous devons arrêter de penser en termes de chevilles rondes et de trous carrés. Un téléphone intelligent peut facilement devenir un poste de travail improvisé. Ou, comme dans mon cas, un poste de travail permanent. Travailler sur un téléphone n’est pas un problème. Cela peut être la solution selon la situation, les besoins de l’organisation et de l’utilisateur final.